MA CONCIERGERIE VEGETALE

VOUS SOUHAITEZ EN SAVOIR PLUS SUR LE KOKEDAMA ? Voici quelques explications :

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La nature depuis des millénaires a inspiré l’imagination des humains qui en ont fait un art où ils expriment leurs émotions, leur créativité. 

Voir un Kokedama c’est tombé sous son charme !

 

Il attire la convoitise, difficile de résister à ce désir d’en posséder un ! On ne se lasse pas d’admirer cette curiosité, intrigué par cette plante qui ne semble pas presser de rejoindre un vase. Il tient sa beauté et son charisme de l’émanation d’un sentiment de légèreté, de liberté !

Le Kokedama est un superbe exemple de l’art décoratif végétal, - du japonais Koke - mousse et Dama - boule/sphère -. Le Kodedama a l’apparence d’une miniaturisation comme le bonsaï, il a été conçu dans les années 1600 au Japon.

La diffusion du kokedama ne deviendra tendance dans le reste du monde qu’à partir des années 1990. Cette mode allant certainement de pair avec un changement des mentalités et de design des décorations d’intérieur occidentales. 

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La décoration végétale japonaise épurée répond à un besoin d’un environnement apaisant, en reproduisant la nature chez soi.

 

Le kokedama combine l’art du bonsaï très méticuleux et l’art floral ikebana très rigoureux…mais, lui, il n’a pas les contraintes, il demande peu d’entretien et les plantes sont peu exigeantes. Il est détaché de tout conformisme ou carcan au point de sortir sans pot. 

Le kokedama apporte un brin de fantaisie et d’originalité  avec son curieux enrobage organique maintenu par un joli ficelage caché d’où émerge une plante.

L’aspect sculptural et minimaliste du kokedama peut se fondre dans tous les décors : traditionnel posé dans une soucoupe ou un bol, ou très spectaculaire suspendu.

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Comment mettre en valeur cette verdure ? Sophistiqué sur une céramique, japonisant sur un bois laqué, champêtre sur une planche, fragile dans une bulle de verre…ardoise, bambou

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Sa description est des plus simples, il se présente sous la forme d’une sphère qui renferme la motte des racines. La sphère est enrobée de sphaigne ou de mousse, d’un grillage, et de ficelle. On peut y cultiver de la plante verte d’intérieur à un mini-arbre. 

Cet art floral ose les arrangements les plus audacieux à la fois graphiques et déstructurés. Toutes les cultures végétales sont envisageables. Le choix se portera sur les feuillages persistants,  l’asparagus, le lierre, l’orchidée, mais aussi les plantes à fleurs, les succulentes, les aromatiques seront du plus bel effet décoratif dans une cuisine.

En général, la plante grandira et devra quitter son milieu exo terra pour finir sa vie comme toute plante… en pot.

Aucune inquiétude pour veiller sur le koketama, inutile d’avoir la main verte, il nécessite peu d’entretien.

La technique horticole et esthétique asiatique est des plus faciles concernant le kokedama, pour qu’il garde son aspect bonsaï, il suffit de le tailler pour maîtriser la croissance. 

 

Une seule recommandation : l’arrosage ! 

 

L’arrosage dépendra de la mini-plante hébergée dans la mousse florale : plante verte, plante tropicale ou plante grasse. Selon la taille de la sphère le dessèchement sera plus ou moins important. Humidifier, la boule de mousse régulièrement pour éviter qu’elle sèche ou jaunisse. Une eau trop minéralisée va nuire à la mousse, de même que le chlore. Vaporiser une eau de source peu minéralisée. L’apport en eau se fera très lentement pour ne pas courir le risque de désagrégement de la motte de substrat.

Au cas où la déshydratation est importante, la solution est de baigner quelques minutes le kokedama, mais cette pratique ne doit pas être régulière pour ne pas fragiliser l’argile.

 

Le kokedama peut être posé sur un lit de billes d’argile, de sable, de gravier humidifié qui permettront à la mousse de rester humide. Ainsi, il est possible de créer une petite jardinière en alignant quelques sphères.

 

L’exposition est importante pour assurer la photosynthèse, il faut de la lumière mais pas de soleil direct qui brûlerait le feuillage.

La température ambiante sera adaptée à la composition florale.

 

Cultiver hors-sol, de manière artificielle, tout en préservant le bien-être de la plante, tout en mettant en valeur sa beauté, tout en créant un décor des plus artistiques voilà toute réussite de l’art du Kokedama.